Extrait – Livre du Professeur Pittet / Histoire d’Elliot Imbert, d’Apothicom : réduire les risques liés aux consommations de drogues

La prévention des infections donne parfois lieu à des adaptations imprévues. En France, près de Paris, au début des années 1980, Elliot Imbert, un jeune médecin ne veut pas tant soigner les gens que les empêcher de tomber malade, il aime les collaborations pluridisciplinaires. Avec les usagers, il crée l’association Apothicom dont le but est de réduire les risques liés à la consommation de drogues. En 1991, ensemble, ils imaginent la Stéribox, un kit contenant deux seringues, une ampoule d’eau stérile, deux tampons imbibés d’alcool, un préservatif, ainsi qu’un mode d’emploi.

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Elliot IMBERT / « Stéribox® story »

Anne Coppel revient avec Elliot Imbert sur l’histoire du premier kit français d’injection à moindre risques.

« J’ai connu Elliot Imbert en 1989. Médecin généraliste au centre de santé municipal d’Ivry, il faisait alors la tournée des pharmaciens de sa ville en leur demandant de donner un message et un tampon d’alcool en délivrant des seringues. Il faisait partie de ceux qui ont spontanément fait de la réduction des risques avant même d’avoir les mots pour le dire. Une histoire exemplaire, celle du Stéribox® , commence. »

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LIVRE / L’injection à moindre risque

Après l’intérêt international suscité par la publication de The Safer Injecting Briefing, nous avons décidé, en 2002, à Paris, de travailler à la publication d’une version française. La rédaction de l’édition française tient compte de l’importante somme de recherches et de guides de bonnes pratiques qui se sont imposées depuis l’édition originale.

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« Qui ne dit mot consent »

   Les docteurs Clarisse BOISSEAU et Jean CARPENTIER, médecins généralistes, sont interdits d’exercer pour un mois, sur plainte (…) Médecins – généralistes, spécialistes et hospitaliers, nous considérons que les usagers de drogue sont des patients comme les autres et que la souffrance physique, psychique et sociale dans laquelle ils se trouvent, nous oblige à intervenir aussi bien dans l’urgence que dans la continuité des soins. Nous dénonçons l’hypocrisie d’un jugement qui sanctionne deux médecins qui ont agi en toute conscience. Des dizaines de médecins, en toute conscience aussi, les ont désormais rejoints.

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