Dans leur ouvrage, les sociologues retracent l’histoire de l’héroïne et de ses consommateurs en France. De la culture pop des années 60 à aujourd’hui, ils soulignent l’inefficacité de la répression, rappellent l’hécatombe invisible qu’elle a provoquée et pointent la prééminence actuelle des drogues de la performance et des stimulants.
Près de 700 pages pour révéler une histoire cachée, celle de l’héroïne en France, qui a pourtant provoqué une hécatombe d’au moins 50 000 morts. Dans la Catastrophe invisible, histoire sociale de l’héroïne (Editions Amsterdam), un groupe de chercheurs, réuni autour des sociologues Anne Coppel, Michel Kokoreff et Michel Peraldi, fait le récit de quarante ans d’héroïne en France.
Cliquer pour continuer la lecture