Tout marché illégal, on le sait, engendre la violence. Mais il semble aussi que chaque montée en puissance de la « guerre à la drogue » exacerbe un peu plus les violences propres à son marché, la mise en concurrence, le risque d’être dénoncés incitant les revendeurs à toujours plus de brutalité.
Cliquer pour continuer la lectureAuthor Archive: Revue Vacarme
Comment légaliser les drogues ; propositions pour aller de l’avant
Vacarme 57 / Drogues : on légalise par Laurence Duchêne, Stany Grelet, Caroline Izambert, Aude Lalande, Philippe Mangeot, Pierre Zaoui & Sacha Zilberfarb Le « problème des drogues », c’est loin d’être le seul problème des drogués : c’est le problème des mafias et des gangs ; le problème de l’économie de survie des quartiers déshérités ; le problème de la transmission du sida ; le problème des relations intergénérationnelles ; […]
Cliquer pour continuer la lectureUne esthétique de l’existence
par Anne Coppel & Olivier Doubre Publiée dans Vacarme 55, printemps 2011, pp. 70-71. « Il y a eu un véritable processus de libération au début des années 1970. Ce processus fut très bénéfique, tant en ce qui concerne la situation qu’en ce qui concerne les mentalités, mais la situation ne s’est pas définitivement stabilisée. […] Et je crois que […]
Cliquer pour continuer la lecture« Un maelström d’affection » entretien avec Mathieu Lindon
par Anne Coppel & Olivier Doubre Vacarme 55, printemps 2011, pp. 68-71. Mathieu Lindon, dans son dernier livre, Ce qu’aimer veut dire, se remémore sa jeunesse à la fin des années 1970, les relations avec son père, l’éditeur Jérôme Lindon, et surtout son amitié avec Michel Foucault. Une amitié d’où les rapports de pouvoir sont bannis et où l’expérimentation […]
Cliquer pour continuer la lectureL’addictologie, pourquoi faire?
Aude LALANDE, Vacarme 51, 19 avril 2010 En dix ans une nouvelle discipline médicale, l’addictologie, s’est imposée dans le champ des drogues et des dépendances, s’efforçant de réduire sous sa coupe, tant la disparité des addictions elles-mêmes que celles de leurs approches théoriques et cliniques. Faut-il y voir un avatar d’une conquête progressive de […]
Cliquer pour continuer la lecture[Drogues : sept ans d’hiver]
Entretien avec Anne Coppel, réalisé par Aude Lalande, revue Vacarme.
« Que se passe-t-il au juste sur le front des drogues ? Non pas la répétition figée d’une lutte entre États répressifs et associations antiprohibitionnistes, mais mille mouvements complexes, qu’une grille de lecture binaire ne permet pas de déchiffrer. Avancées et reculs, durcissements et concessions, expérimentations semi-clandestines et manifestations au grand jour : les enjeux politiques liés à l’usage de drogues ne se laissent pleinement saisir que si on en fait l’histoire avec précision. Anne Coppel est sociologue. C’est aussi une figure centrale du mouvement dit de « réduction des risques » qui depuis une vingtaine d’années creuse, sur la base de préoccupations sanitaires, des voies alternatives à la répression. Elle trace ici les lignes de cette histoire récente. »
Cliquer pour continuer la lecture« écrire pour exister » – 1990 : lettres au ministère
Article publié dans Vacarme 46, hiver 2009 Janvier 1990, des cahiers circulent rue Saint-Denis, de beaux cahiers cartonnés, grand format, 21 x 29,7. Ingrid, Fathia, Dany, Malika, Lydia, chacune chargée d’un cahier, recueillent des lettres écrites par les femmes sur « la prévention, les actions à entreprendre ou toutes autres suggestions les concernant ». Documents associés : des lettres
Cliquer pour continuer la lecturedrogues : risquer une question / Michel Foucault 1984-2004
Vacarme 29 / Automne
par Anne Coppel & Olivier Doubre
Toutes les interprétations de Foucault ne se valent pas : c’est affaire, non de vérité, mais de fécondité et de stratégie. Ainsi dans le débat sur la réduction des risques en matière de toxicomanie : la dénonciation de la médecine comme contrôle social, invoquée contre ceux-là mêmes qui se confrontent aux drogues, vient pétrifier le débat qu’elle fait mine d’ouvrir. Une autre lecture est cependant possible : celle d’un philosophe qui prenait, entre tous, le risque au sérieux, et pour qui le sens d’un dispositif social n’est jamais joué a priori.
Cliquer pour continuer la lecture