Pour la fin du cannabis hors-la-loi

Tribune publiée le 27 mai 2009

Extrait :  » Ces mesures, difficiles à mettre en œuvre, ne pourraient résoudre qu’une part des problèmes mais c’est aller dans le bon sens. Le changement de la politique des drogues ne peut se faire que pas à pas, dans une démarche de réduction des risques. De nouveaux modes de gestion des drogues doivent être expérimentés en fonction des problèmes précis qui se posent sur le terrain. Le développement de ces expérimentations sera fonction des résultats obtenus. »

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A Report on Global Illicit Drugs Markets 1998-2007

Peter Reuter (RAND) and Franz Trautmann (Trimbos Institute) This study has been produced by the Trimbos Institute and RAND with the financial support of the Commission of the European Communities (contract JLS/2007/C4/005). The study does not necessarily reflect the opinions and views of the European Commission, nor is it bound by its conclusions. Observations clés […]

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L’impératrice nue – Les neurosciences modernes et le concept de dépendance

Peter Cohen (2009), The Naked Empress. Modern neuro-science and the concept of addiction. Presentation at the 12th Plaform for Drug Treatment, Mondsee Austria, 21-22 March 2009. Organised by the Österreichische Gesellschaft für arzneimittelgestützte Behandlung von Suchtkranken OEGABS. Traduction de l’Anglais Laurent Beachler PhD. Published as: Peter Cohen (2009), Die nackte Herrscherin. Die moderne Neurowissenschaft und […]

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Faire la fête : rite de passage, mode de vie ou échappatoire ?

Le courrier des addictions, n°3 Vol 10, septembre 2008

Les débordements en tous genres des « jeunes », des charivari d’autrefois, aux teufs d’aujourd’hui, en passant par les excès des Sioux, les violences des Blousons Noirs, les défonces des Hells Angels, ou de certains night-clubeurs ou teufers de nos week-ends, ont toujours suscité peurs, fantasmes, rejets. Et suscité diverses et divergentes explications et analyses, compréhension parfois, répressions souvent… Mais il faut bien que jeunesse se passe, elle qui s’est fait définitivement son trou comme une catégorie sociale autonome. Et c’est en son sein que la consommation de drogues illicites, comportement déviant plutôt que délinquant, est devenue un des symptômes de « la crise d’adolescence ». Le concept de « comportement à risque », qui s’est imposé au cours des années 1990, en a rendu plus rigoureux les contours. Concept épidémiologique qui se veut purement objectif, justifié par les indicateurs quantitatifs de la santé publique, il comporte différents « paragraphes », « les comportements à risque ». Avec lui, le discours n’est plus seulement moral : il se veut fondé par la science, celle des chiffres et des neurotransmetteurs. Mais au-delà de la connaissance, scientifique ou non, du phénomène, reste « la vraie réalité » de la fête et de ses enjeux : en l’absence de perspective d’intégration, elle n’est pas seulement un lieu et un espace-temps pour se « vider la tête », un défouloir nécessaire face aux pressions sociales. Elle peut devenir un mode de vie qui s’affirme comme alternatif. Les logiques de dissidence s’affrontent à celles d’intégration. Redoubler les processus d’exclusion ou favoriser l’intégration des jeunes, tels sont les enjeux de la réaction sociale face aux pratiques festives. (R.A.)

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Sevrage et salles d’injection : des outils complémentaires ?

Note de lecture

Swaps, n°51, 2e trimestre 2008, CRIPS Île de France et PACA

Dans un article récemment publié dans Addiction, des chercheurs canadiens montrent, en s’appuyant sur le nombre d’admissions en cure de sevrage, le caractère non incitatif de la salle de consommation de Vancouver. Anne Coppel livre pour Swaps son regard sur la pertinence et les insuffisances de cette recherche.

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Guide pour les élus locaux / FESU / Usage de drogues, services de 1ères lignes et politiques locales

Forum Européen pour la Sécurité Urbaine (FESU), Programme Démocratie, Villes & Drogues, février 2008

Parmi les différents niveaux institutionnels, les villes sont en première ligne pour répondre au phénomène de la consommation des drogues. Les autorités locales ont la responsabilité de coordonner les actions des différents acteurs locaux impliqués dans le domaine des drogues : acteurs de la prévention, de la réduction des risques et du soin, services sociaux, associations d’auto-support et de santé communautaire,
forces de police, justice, associations de résidents, gérants de discothèques, organisateurs de soirées…
Afin d’échanger leurs pratiques concernant les réponses locales et intégrées en matière de drogues, des villes européennes, alliées à des réseaux européens de la société civile, ont créé le réseau Démocratie, Villes et Drogues (Democracy, Cities & Drugs – DC&D).

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Usage de drogues et femmes, le déni français – Women and use of drugs, the French denial

Éditorial, Le Courrier des Addictions (9) n° 1 – janvier-février-mars 2007   Développer les services destinés aux femmes usagères de drogues est, en 2007, une des priorités de la communauté européenne. Elle découle du rapport annuel 2006 de l’Observatoire européen des drogues qui constate l’insuffisance de l’offre de soins pour les femmes en Europe. Voilà une […]

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L’exception française anti cannabis

TRIBUNE
LIBÉRATION

Anne COPPEL (Association française de réduction des risques),
Jean-Pierre GALLAND (Centre d’information et de recherche sur le cannabis)
Olivier POULAIN (Utopia).

Trente ans après « l’Appel du 18 joint », la France continue à pénaliser les fumeurs de joints et amplifie la répression.

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Une salle pour se shooter propre

par Olivier Doubre Politis   À Paris, des associations ont présenté un lieu où l’on peut se droguer à moindre risque. Une simple démonstration puisque de telles structures sont interdites en France, malgré leurs avantages en termes de santé publique. En plein Paris, le 19 mai, une « salle de shoot » a ouvert pendant […]

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La fée « méthadone »

Entretien Éric Favereau / Anne Coppel Chapitre du livre : « Nos années Sida – Vingt-cinq ans de guerres intimes ».

  Anne Coppel, c’est un visage et des mots. “La fée méthadone”, comme l’a baptisée joliment Arnaud Marty-Lavauzelle.

Elle fut décisive en 1992 pour secouer le milieu de la toxicomanie, totalement passif devant l’hécatombe que provoquait le VIH chez les usagers de drogue par voie intraveineuse. La France était en retard, “meurtrièrement” en retard sur la question. La cause ? Un dogme implicite régnait : les toxicos, il faut qu’ils arrêtent de se droguer avant que l’on ne puisse les soigner. Alors faute de décrocher, ils mouraient. (…)   

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La réduction des risques liés à l’usage de drogues, Stratégie de changement des politiques de drogues ?

La réduction des risques liée à l’usage de drogues doit-elle être considérée comme un changement de la politique des drogues ou bien n’était-elle que la version sanitaire de la politique française des drogues ? Officiellement, c’est la continuité de la politique qui est revendiquée ; programmes d’échange de seringues, “ boutiques ” qui accueillent les usagers de drogues sans exiger qu’ils soient sevrés ou même testing des drogues de synthèse dans les raves et free-parties ont été ajoutés au dispositif existant au titre de la prévention du sida. Quant aux traitements de substitution, ils ont acquis le statut de traitement de la dépendance

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De l’usager de drogues à l’usager des services socio-sanitaires : l’action de proximité face aux logiques de services

Commentaire Sciences Sociales et Santé Volume 23, n° 1, mars 2005 À Nicole Ducros, du TIPI, qui a contribué à ma réflexion   « Par quels processus un groupe d’acteurs hétéroclites parvient à redéfinir un problème public ? » s’interroge Gwenola Le Naour dans l’article consacré à la mise en œuvre de la politique publique […]

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Lettre ouverte aux Délégués de la dix-huitième session de la Commision sur les Drogues Narcotiques (CND)

  En cette année où l’UNODC (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime) préside l’exécutif du programme joint des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA), nous tenons à manifester notre inquiétude quant aux efforts que font les Etats-Unis afin de contraindre l’UNODC à retirer son soutien aux échanges de seringues, à la […]

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The institutional and historical context of introduction of opioid replacement therapy in France, and the situation of France in this field compared to other comparable countries

Summary

The main characteristics of opioid replacement therapy in France are: 1) the large number of patients, almost 100,000 ; 2) the use of high-dose buprenorphine ; 3) about eight out of ten patients are treated by GPs. The development of opioid replacement therapy is both very recent (1995, Marketing Authorisation) and very rapid. Although cases of misuse have been observed (injection, resale on the black market), a national evaluation showed that development of these treat- ments has been accompanied by an improvement of health and social integration (80 % reduction of fatal overdoses, reduction of syringe sharing, 67% reduction of arrests for heroin use between 1994 and 1999 – see INVS, 2001). These good results are due to a large access to care and Good Clinical Practice by a majority of practitioners. On the basis of follow- up studies, about two-thirds of patients obtain a benefit from these treatments. An improvement of current results would require adaptation of the management of poorly stabilized patients, with a broader access to care, including easier access to methadone. Erratic practices must be controlled by publi- shing good clinical practice guidelines, training of practitioners and improvement of the quality of the relationship with patients.

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« Dans quel contexte historique et institutionnel ont été mis en place les traitements de substitution en France et comment notre pays se situe-t-il par rapport aux pays comparables ? »

Conférence de consensus sur les traitements de substitution Revue Alcoologie addictologie Décembre 2004, Tome 26, supplément au n°4, pp. 17-26   En 1989, la DGS a commandé une étude sur le devenir des toxicomanes. Comment évaluer la mortalité des toxicomanes puisqu’il n’y a pas d’étude ou de recherche française? L’épidémiologue sollicité réunit les principales études […]

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