Ce livre articule une histoire subjective de l’épidémie avec plusieurs récits relatifs à la collecte, permettant un dialogue entre le point de vue des acteurs·trices et celui du musée. Il a l’ambition de dresser un bilan des conséquences sociales de l’épidémie et des luttes qui lui sont opposées, pour inscrire cette histoire dans un cadre patrimonial et questionner la place de son héritage. Toutefois, loin d’enfermer le sida au musée, il s’agit aussi d’alerter : cette épidémie n’est pas finie.
Cliquer pour continuer la lectureTag Archives: Mobilisation communautaire
« Limiter la casse » : une mobilisation collective qui réunit des usagers de drogues, des militants et des soignants (prescripteurs et humanitaires)
« Des toxicomanes meurent tous les jours du sida, de l’hépatite B et C, de septicémie, par suicide ou par overdoses. Ces morts peuvent être évitées ». Avec cet appel publié dans Libération et Le Monde du 19 octobre 1993, « Limiter la casse » a jeté un pavé dans la mare : la mort des toxicomanes était – et reste encore – un puissant tabou.
Cliquer pour continuer la lectureLes archives des femmes en lutte
Note de lecture de Philippe Artières : « Le bus des femmes, livre collectif, ce sont les archives d’un agencement réussi entre des acteurs et des chercheurs, les traces de ce qui apparaît à trente ans de distance comme un petit miracle que seul le contexte de la lutte contre le sida a été capable de produire, les écrits d’une subjectivation improbable…»
Cliquer pour continuer la lectureFRANCE 24 / Anne Coppel : « Jamais les travailleurs du sexe n’ont été dans une situation aussi grave »
Il y a trente ans, la sociologue Anne Coppel participait à la création du Bus des femmes, association qui vient en aide aux prostituées. Trente ans après l’urgence des années sida, la situation des travailleurs du sexe a-t-elle changé ? La criminalisation des clients est-elle une réponse adéquate ? Qu’est-ce que notre regard sur la prostitution dit de notre société ? Entretien avec Pauline PACCARD, France 24.
Cliquer pour continuer la lectureLIVRE : LE BUS DES FEMMES. Prostituées. Histoire d’une mobilisation
Un document historique rarissime, en pleine épidémie de sida. Ce livre témoigne de l’histoire des mobilisations citoyennes, un exemple unique de class action chez les prostituées.
Cliquer pour continuer la lectureAllessandro Stella & Anne Coppel : « L’auto-support des usagers des drogues, une construction de l’autonomie »
Autonomie et usage de drogues, voilà une association paradoxale, alors que les drogues sont volontiers définies par leur caractère addictogène et donc la perte de l’autonomie… Dans cette logique, le toxicomane esclave de sa drogue ne pourrait conquérir son autonomie qu’en surmontant sa dépendance à la drogue.
Cliquer pour continuer la lecturePréface / Livre : « Psychotropes, prévention et réduction des risques » de Imaine Sahed et Antony Chaufton (dir.)
« Psychotropes & Société », les travaux regroupés ici s’inscrivent dans une longue tradition et les publications sont nombreuses qui pourraient être regroupées sous ce titre. Mais si, dès les années 1970, la plupart des experts reconnaissent le lien étroit que nouent les usages de psychotropes et le contexte social de l’usage, l’ambition de comprendre pour agir est relativement récente.
Cliquer pour continuer la lectureBanlieues : les oubliés de l’héroïne
Par Sylvia Zappi « Le premier à tomber fut Nasser, en 1984. Ses proches ont commencé à le voir revenir les yeux rouges, transpirant. Il était tombé dans la « blanche », l’héroïne. C’était aux lendemains de la Marche pour l’égalité et contre le racisme, dont on fête le trentième anniversaire. Nasser était allé la […]
Cliquer pour continuer la lectureDVD : La RDR en France – 1ère partie – L’HISTOIRE
Un film de Laurent Appel et Philippe Lachambre, produit par ASUD. Nous avons voulu raconter l’histoire d’un combat, celui pour la mise en place de la politique de Réduction des risques liés aux usages de drogues (RdR). Ce film retrace ce combat méconnu du grand public et même de nombreux intervenants de RdR arrivés après […]
Cliquer pour continuer la lectureAuto-support des usagers de drogues, késako ?
Auto-Support des Usagers de Drogues, Késako ? Rubrique Vie associative – Fabrice Olivet – Asud Depuis 1992, l’Auto Support des Usagers de Drogues (ASUD) a développé une pratique quotidienne en direction des consommateurs de substances illicites. Les différentes associations qui composent le réseau ont accumulé un savoir pratique et théorique dans un champs d’application […]
Cliquer pour continuer la lecture« Rôle des associations dans la politique de réduction des risques en France »
Communication pour l’Expertise collective : « Réduction des risques infectieux chez les usagers de drogues » (INSERM, 2010)
Cliquer pour continuer la lectureLa double face d’Olive, le psy des toxicos !
Article publié sur Asud Journal, n°49
Olievenstein s’est opposé bec et ongle à la réduction des risques et pourtant, « le psy des toxicos », « Olive » pour les intimes, a longtemps été le protecteur officiel des toxicomanes, s’élevant aussi bien contre la répression que contre « la médicalisation ». C’est d’ailleurs là où le bât blesse, où nous avons besoin de comprendre notre propre histoire. Des générations d’usagers se sont succédé à Marmottan, le centre de cure qu’il a créé, et nombreux ont été ceux qui ont vu en lui un allié, y compris dans la réduction des risques.
Cliquer pour continuer la lecture« écrire pour exister » – 1990 : lettres au ministère
Article publié dans Vacarme 46, hiver 2009 Janvier 1990, des cahiers circulent rue Saint-Denis, de beaux cahiers cartonnés, grand format, 21 x 29,7. Ingrid, Fathia, Dany, Malika, Lydia, chacune chargée d’un cahier, recueillent des lettres écrites par les femmes sur « la prévention, les actions à entreprendre ou toutes autres suggestions les concernant ». Documents associés : des lettres
Cliquer pour continuer la lectureLa réduction des risques liés à l’usage de drogues, Stratégie de changement des politiques de drogues ?
La réduction des risques liée à l’usage de drogues doit-elle être considérée comme un changement de la politique des drogues ou bien n’était-elle que la version sanitaire de la politique française des drogues ? Officiellement, c’est la continuité de la politique qui est revendiquée ; programmes d’échange de seringues, “ boutiques ” qui accueillent les usagers de drogues sans exiger qu’ils soient sevrés ou même testing des drogues de synthèse dans les raves et free-parties ont été ajoutés au dispositif existant au titre de la prévention du sida. Quant aux traitements de substitution, ils ont acquis le statut de traitement de la dépendance
Cliquer pour continuer la lectureFemmes Publiques
Entretien avec Anne Coppel et Anne Souyris Cosmopolitiques, « Ce sexe qui nous dépasse » n°4, juillet 2003 Des féministes « pro-sexe » ont choisi d’agir avec, et non « à la place» , des hommes et des femmes qui se prostituent pour qu’ils participent au débat qui les concerne et puissent revendiquer un statut […]
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