L’échange de seringues en prison : leçons d’un examen complet des données et expériences internationales

Une publication du Réseau juridique canadien VIH/sida ©, adidas hambourg pas cher Deuxième édition 2006 Préparé par Rick Lines, Ralf Jürgens, Glenn Betteridge, ray ban aviator 3025 Heino Stöver, Dumitru Laticevschi, cheap air jordan Joachim Nelles L’injection de drogue, kyrie irving le VIH et le VHC sont épidémiques dans les prisons. La nécessité d’une réponse […]

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La fée « méthadone »

Entretien Éric Favereau / Anne Coppel Chapitre du livre : « Nos années Sida – Vingt-cinq ans de guerres intimes ».

  Anne Coppel, c’est un visage et des mots. “La fée méthadone”, comme l’a baptisée joliment Arnaud Marty-Lavauzelle.

Elle fut décisive en 1992 pour secouer le milieu de la toxicomanie, totalement passif devant l’hécatombe que provoquait le VIH chez les usagers de drogue par voie intraveineuse. La France était en retard, “meurtrièrement” en retard sur la question. La cause ? Un dogme implicite régnait : les toxicos, il faut qu’ils arrêtent de se droguer avant que l’on ne puisse les soigner. Alors faute de décrocher, ils mouraient. (…)   

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Traitements de substitution aux opiacés : stupéfiante manœuvre arrière / Lettre ouverte à Xavier Bertrand, Ministre de la Santé

Action 102, ACT UP PARIS   Act Up-Paris et Sidaction ainsi que Anne Coppel, Michel Hautefeuille et Marc Valleur ont fait parvenir à Xavier Bertrand une lettre ouverte pour répondre à la volonté de la MILDT [1] et du ministère de l’Intérieur de classer le Subutex®, un traitement de substitution aux opiacés, comme stupéfiant.   Lettre […]

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EGUZKILORE / Maria Luisa CESONI : « Les politiques en matière de consommation de drogues illicites à l’ère de la mondialisation »

Les drogues semblent représenter un cas précoce de mondialisation. Le cadre juridique global a engendré des effets économiques et logistiques. Les droits des consommateurs de drogues sont limités dans deux domaines fondamentaux : juridique et socio-économique. Le fait de pénaliser l’usage solitaire et volontaire par une personne majeure porte atteinte à plusieurs libertés fondamentales. Les politiques de réduction des risques, qui apparaissent après la diffusion du SIDA, viennent changer en partie cette situation.

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Drogues et dommages sociaux – Revue de littérature internationale

  OFDT, 456 p. Juin 2005. Si la question des risques ou des dommages sanitaires liés aux consommations de produits psychoactifs est relativement bien documentée, il n’en va pas de même pour celle des dommages sociaux associés à l’usage de drogues illicites ou à une consommation excessive d’alcool -notamment en termes d’accidentologie (hors circulation routière), […]

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La réduction des risques liés à l’usage de drogues, Stratégie de changement des politiques de drogues ?

La réduction des risques liée à l’usage de drogues doit-elle être considérée comme un changement de la politique des drogues ou bien n’était-elle que la version sanitaire de la politique française des drogues ? Officiellement, c’est la continuité de la politique qui est revendiquée ; programmes d’échange de seringues, “ boutiques ” qui accueillent les usagers de drogues sans exiger qu’ils soient sevrés ou même testing des drogues de synthèse dans les raves et free-parties ont été ajoutés au dispositif existant au titre de la prévention du sida. Quant aux traitements de substitution, ils ont acquis le statut de traitement de la dépendance

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De l’usager de drogues à l’usager des services socio-sanitaires : l’action de proximité face aux logiques de services

Commentaire Sciences Sociales et Santé Volume 23, n° 1, mars 2005 À Nicole Ducros, du TIPI, qui a contribué à ma réflexion   « Par quels processus un groupe d’acteurs hétéroclites parvient à redéfinir un problème public ? » s’interroge Gwenola Le Naour dans l’article consacré à la mise en œuvre de la politique publique […]

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Lettre ouverte aux Délégués de la dix-huitième session de la Commision sur les Drogues Narcotiques (CND)

  En cette année où l’UNODC (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime) préside l’exécutif du programme joint des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA), nous tenons à manifester notre inquiétude quant aux efforts que font les Etats-Unis afin de contraindre l’UNODC à retirer son soutien aux échanges de seringues, à la […]

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Good practice, good results. Maintenance treatment outcomes in France

Summary

In 2004, a public debate emerged on the misuse of, and trafficking in, prescribed drugs. Because of their positive outcomes, maintenance treatments were not officially questioned. A national evaluation showed that the decrease of 80% in fatal overdoses and of 67% in arrests for heroin use (1994-1999) were directly connected with treatment accessibility. This assessment resulted in a consensus among addiction and public health experts. These good results have not, however, been published by the mass media, and the general public still is unaware of them. Nor were the causes of these good results were not discussed among health professionals. They are not only due to the medications involved, but to good clinical practices. The first practitioners who started to prescribe maintenance treatment had followed extensive training, and were networking and building relationships of trust with their patients. Against the background of this public debate, a consensus conference on maintenance treatments organ- ized in 2004 recommended that the prescribing GPs should be better trained, and that they should be included in professional networks. Although these recommendations gave priority to the improvement of clinical practices, the authorities have decided to implement control measures over patients. These measures might make access to treatment more difficult, and they fail to sup- port the involvement of GPs and pharmacists. The effectiveness of substitution treatments could be affected.

Key Words: Maintenance treatment – Treatment accessibility – GPs training

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The institutional and historical context of introduction of opioid replacement therapy in France, and the situation of France in this field compared to other comparable countries

Summary

The main characteristics of opioid replacement therapy in France are: 1) the large number of patients, almost 100,000 ; 2) the use of high-dose buprenorphine ; 3) about eight out of ten patients are treated by GPs. The development of opioid replacement therapy is both very recent (1995, Marketing Authorisation) and very rapid. Although cases of misuse have been observed (injection, resale on the black market), a national evaluation showed that development of these treat- ments has been accompanied by an improvement of health and social integration (80 % reduction of fatal overdoses, reduction of syringe sharing, 67% reduction of arrests for heroin use between 1994 and 1999 – see INVS, 2001). These good results are due to a large access to care and Good Clinical Practice by a majority of practitioners. On the basis of follow- up studies, about two-thirds of patients obtain a benefit from these treatments. An improvement of current results would require adaptation of the management of poorly stabilized patients, with a broader access to care, including easier access to methadone. Erratic practices must be controlled by publi- shing good clinical practice guidelines, training of practitioners and improvement of the quality of the relationship with patients.

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« Dans quel contexte historique et institutionnel ont été mis en place les traitements de substitution en France et comment notre pays se situe-t-il par rapport aux pays comparables ? »

Conférence de consensus sur les traitements de substitution Revue Alcoologie addictologie Décembre 2004, Tome 26, supplément au n°4, pp. 17-26   En 1989, la DGS a commandé une étude sur le devenir des toxicomanes. Comment évaluer la mortalité des toxicomanes puisqu’il n’y a pas d’étude ou de recherche française? L’épidémiologue sollicité réunit les principales études […]

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drogues : risquer une question / Michel Foucault 1984-2004

Vacarme 29 / Automne

par Anne Coppel & Olivier Doubre

Toutes les interprétations de Foucault ne se valent pas : c’est affaire, non de vérité, mais de fécondité et de stratégie. Ainsi dans le débat sur la réduction des risques en matière de toxicomanie : la dénonciation de la médecine comme contrôle social, invoquée contre ceux-là mêmes qui se confrontent aux drogues, vient pétrifier le débat qu’elle fait mine d’ouvrir. Une autre lecture est cependant possible : celle d’un philosophe qui prenait, entre tous, le risque au sérieux, et pour qui le sens d’un dispositif social n’est jamais joué a priori.

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Des usagers de drogue parlent aux usagers / post-face : Courrier toxique

Des lettres, le journal d’ASUD en a reçu dès sa création, venant de toutes les régions de France, parfois de plus loin encore, jusqu’aux prisons de Thaïlande ; je me souviens que Jean-René Dard qui a été un des présidents d’ASUD les avaient réunies dans un classeur ; il savait qu’elles étaient précieuses, qu’elles étaient le témoin de l’écho du journal, une sorte de thermomètre, la preuve écrite que le journal ne disait pas n’importe quoi, que les lecteurs s’y reconnaissent. Ces lettres me sont familières j’ai moi-même reçu des lettres comme ça, de prison ou d’ailleurs ; ce sont des voix que j’entends, parce que ces lettres là se lisent à voix haute.

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