Au sein de l’association Aides, l’ancien éducateur Valère Rogissart avait notamment travaillé à l’instauration d’un réseau national d’associations de prise en charge des toxicomanes qui a sauvé des dizaines de milliers de vies au début des années 90, rappelle son amie Anne Coppel, sociologue des drogues.
Cliquer pour continuer la lectureMot clé : LUTTE CONTRE LE SIDA
Article revue / Le cnam : Usagers des drogues et politique des drogues
Au cours des dernières décennies, les associations d’auto-support ont acquis une expérience de la lutte collective via des associations dans presque tous les pays, quelle que soit la politique des drogues. De nouvelles générations se sont approprié la démarche de RDR.
Cliquer pour continuer la lectureRDR / Préambule & Sommaire
Réduction des risques liés aux usages de drogues Harm Reduction for Drug Users Préambule https://youtu.be/-pkBuIikhBU
Cliquer pour continuer la lectureCommuniqué / Aides : Décès de Daniel Defert
Fondateur de AIDES en 1984, il présida l’association pendant sept ans. Il laisse derrière lui le souvenir indélébile d’une vie militante et des principes d’action que les 2 200 militants-es que nous sommes perpétuons au quotidien dans notre lutte.
Cliquer pour continuer la lectureLIVRE COLLECTIF / CONTRIBUTION : « Espaces genrés des drogues, Parcours dans l’intimité, la fête et la réduction des risques »
Les perceptions des drogues et des problèmes qui y sont associés sont biaisées en faveur d’une représentation androcentrée et cis-hétéronomée. Ces représentations sont partagées et parfois amplifiées par les politiques publiques de lutte contre les stupéfiants, les pratiques ordinaires de la police ou encore les professionnel·le·s en charge de la prévention et de la réduction des risques. Traversant plusieurs contextes sociaux, une diversité de lieux et de villes, ce livre contribue à rendre visibles les pratiques, leurs significations ainsi que les luttes et rapports sociaux de pouvoir qui les accompagnent.
Cliquer pour continuer la lectureMUCEM – Exposition et Livre : « VIH/sida. L’épidémie n’est pas finie »
Ce livre articule une histoire subjective de l’épidémie avec plusieurs récits relatifs à la collecte, permettant un dialogue entre le point de vue des acteurs·trices et celui du musée. Il a l’ambition de dresser un bilan des conséquences sociales de l’épidémie et des luttes qui lui sont opposées, pour inscrire cette histoire dans un cadre patrimonial et questionner la place de son héritage. Toutefois, loin d’enfermer le sida au musée, il s’agit aussi d’alerter : cette épidémie n’est pas finie.
Cliquer pour continuer la lectureExtrait – Livre du Professeur Pittet / Histoire d’Elliot Imbert, d’Apothicom : réduire les risques liés aux consommations de drogues
La prévention des infections donne parfois lieu à des adaptations imprévues. En France, près de Paris, au début des années 1980, Elliot Imbert, un jeune médecin ne veut pas tant soigner les gens que les empêcher de tomber malade, il aime les collaborations pluridisciplinaires. Avec les usagers, il crée l’association Apothicom dont le but est de réduire les risques liés à la consommation de drogues. En 1991, ensemble, ils imaginent la Stéribox, un kit contenant deux seringues, une ampoule d’eau stérile, deux tampons imbibés d’alcool, un préservatif, ainsi qu’un mode d’emploi.
Cliquer pour continuer la lecture« Limiter la casse » : une mobilisation collective qui réunit des usagers de drogues, des militants et des soignants (prescripteurs et humanitaires)
« Des toxicomanes meurent tous les jours du sida, de l’hépatite B et C, de septicémie, par suicide ou par overdoses. Ces morts peuvent être évitées ». Avec cet appel publié dans Libération et Le Monde du 19 octobre 1993, « Limiter la casse » a jeté un pavé dans la mare : la mort des toxicomanes était – et reste encore – un puissant tabou.
Cliquer pour continuer la lectureLes archives des femmes en lutte
Note de lecture de Philippe Artières : « Le bus des femmes, livre collectif, ce sont les archives d’un agencement réussi entre des acteurs et des chercheurs, les traces de ce qui apparaît à trente ans de distance comme un petit miracle que seul le contexte de la lutte contre le sida a été capable de produire, les écrits d’une subjectivation improbable…»
Cliquer pour continuer la lectureCovid-19 / démocratie en santé : « On a oublié ce qui a fait le succès de la réduction des risques et de la lutte contre le VIH / Sida »
Ce qui a fait le succès de la RDR et de la lutte contre le VIH/sida a été oublié. Et on le voit bien dans la gestion de l’actuelle pandémie au Covid-19.
Le gouvernement appelle à se responsabiliser mais cela ressemble plus à une injonction ou une leçon de morale en traitant la population comme des enfants indisciplinés ! Il invoque l’autorité médicale comme justification mais tout en restant autoritaire sur la gestion. On applique des sanctions sans jamais mettre à disposition tous les outils de prévention. Ce qui est exactement le contraire d’une responsabilisation individuelle et collective.
Cliquer pour continuer la lectureRevue Esprit / Note de lecture : Le bus des femmes. Prostituées, histoire d’une mobilisation d’Anne Coppel, avec Malika Amaouche et Lydia Braggiotti
Ce livre s’appréhende comme un précieux document d’archives. Après un retour d’Anne Coppel sur l’histoire et les coulisses de cette mobilisation méconnue, il donne à lire dix-sept des lettres rédigées par les prostituées, décryptées par les chargées du projet.
Cliquer pour continuer la lectureDe la pandémie du sida à celle du Covid-19 : entretien avec Anne Coppel
Après six semaines de confinement, l’entretien conduit pour la Société Louise-Michel par Philippe Valls, apporte sur la situation actuelle un éclairage inédit : quels enseignements peut-on tirer des actions qui ont permis de revoir les croyances collectives sur lesquelles était fondé le système de soins concernant les toxicomanes et les victimes du sida ?
Cliquer pour continuer la lectureProstitution : la longue marche de la conquête des droits
En 1990 à Paris, en pleine épidémie de sida, des prostitué·e·s se mobilisent et interpellent les pouvoirs publics à travers la rédaction de cahiers qui, pour la première fois, revendiquent des droits pour les travailleur·se·s du sexe. C’est le point de départ d’une recherche-action dont les enseignements sont toujours d’actualité. À la difficulté d’affirmer des droits égaux se superpose un cadre législatif répressif qui continue de mettre en danger les prostitué·e·s en refusant de les entendre.
Cliquer pour continuer la lectureLIVRE : LE BUS DES FEMMES. Prostituées. Histoire d’une mobilisation
Un document historique rarissime, en pleine épidémie de sida. Ce livre témoigne de l’histoire des mobilisations citoyennes, un exemple unique de class action chez les prostituées.
Cliquer pour continuer la lectureSeronet / Compte-rendu / Ce qui tue, c’est bien la guerre aux drogues !
Le 21 janvier dernier, Anne Coppel, sociologue, qui travaille sur les drogues depuis le milieu des années 1980 et qui a longuement collaboré, entre autres, avec AIDES dans le champ de la réduction des risques, était l’invitée d’un afterwork militant organisé par le groupe de travail chemsex d’Île-de-France et le Spot Beaumarchais. Cette réunion avait pour thème : « Ce que l’histoire de la réduction des risques nous apprend pour construire la réponse au Chemsex ».
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