Dossier Olivier Doubre Pour les trente ans de l’Appel du 18 joint, publié par « Libération » en 1976, les militants de la dépénalisation du cannabis ont rédigé un nouvel Appel, qui n’a pas recueilli les soutiens impressionnants de son prédécesseur. Retour sur trois décennies de (non-)débat sur l’usage de cannabis. Et confrontation de deux […]
Cliquer pour continuer la lectureMot clé : France
Une salle pour se shooter propre
par Olivier Doubre Politis À Paris, des associations ont présenté un lieu où l’on peut se droguer à moindre risque. Une simple démonstration puisque de telles structures sont interdites en France, malgré leurs avantages en termes de santé publique. En plein Paris, le 19 mai, une « salle de shoot » a ouvert pendant […]
Cliquer pour continuer la lectureLe projet socialiste au banc d’essai (3/7) : Faut-il dépénaliser le cannabis ?
Par Matthieu ECOIFFIER, Libération La fumette légale ne fait plus planer le PS Sur les drogues, l’UMP ne renierait pas le projet du PS. Pour les socialistes, il s’agit de faire de «la lutte contre les réseaux [de trafiquants, ndlr] une priorité». De prodiguer «une politique de soins spécifique aux addictions à […]
Cliquer pour continuer la lectureInterview Sida Info Service / Classement du Subutex
QUESTIONS À… Anne Coppel. « Exclure des patients du traitement de substitution, c’est les condamner à une vie de galère, et c’est aussi produire de la mortalité » Sida Info Service (SIS) : La MILDT * et l’Académie de pharmacie proposent de classer le Subutex® comme stupéfiant afin de lutter contre le marché noir. Que […]
Cliquer pour continuer la lectureLa fée « méthadone »
Entretien Éric Favereau / Anne Coppel Chapitre du livre : « Nos années Sida – Vingt-cinq ans de guerres intimes ».
Anne Coppel, c’est un visage et des mots. “La fée méthadone”, comme l’a baptisée joliment Arnaud Marty-Lavauzelle.
Elle fut décisive en 1992 pour secouer le milieu de la toxicomanie, totalement passif devant l’hécatombe que provoquait le VIH chez les usagers de drogue par voie intraveineuse. La France était en retard, “meurtrièrement” en retard sur la question. La cause ? Un dogme implicite régnait : les toxicos, il faut qu’ils arrêtent de se droguer avant que l’on ne puisse les soigner. Alors faute de décrocher, ils mouraient. (…)
Cliquer pour continuer la lectureLa traque aux fumeurs de cannabis s’enflamme
ECOIFFIER MATTHIEU Libération, pages SOCIÉTÉ, 27 février 2006 La chasse aux usagers de cannabis bat son plein. Selon les derniers chiffres de l’OCRTIS (1), que Libération s’est procurés, le nombre d’interpellations ne cesse d’augmenter. En 2005, il y a eu, rien que pour usage, 106 610 infractions à la législation sur les stupéfiants (ILS), […]
Cliquer pour continuer la lectureTraitements de substitution aux opiacés : stupéfiante manœuvre arrière / Lettre ouverte à Xavier Bertrand, Ministre de la Santé
Action 102, ACT UP PARIS Act Up-Paris et Sidaction ainsi que Anne Coppel, Michel Hautefeuille et Marc Valleur ont fait parvenir à Xavier Bertrand une lettre ouverte pour répondre à la volonté de la MILDT [1] et du ministère de l’Intérieur de classer le Subutex®, un traitement de substitution aux opiacés, comme stupéfiant. Lettre […]
Cliquer pour continuer la lectureDrogues et dommages sociaux – Revue de littérature internationale
OFDT, 456 p. Juin 2005. Si la question des risques ou des dommages sanitaires liés aux consommations de produits psychoactifs est relativement bien documentée, il n’en va pas de même pour celle des dommages sociaux associés à l’usage de drogues illicites ou à une consommation excessive d’alcool -notamment en termes d’accidentologie (hors circulation routière), […]
Cliquer pour continuer la lectureLa réduction des risques liés à l’usage de drogues, Stratégie de changement des politiques de drogues ?
La réduction des risques liée à l’usage de drogues doit-elle être considérée comme un changement de la politique des drogues ou bien n’était-elle que la version sanitaire de la politique française des drogues ? Officiellement, c’est la continuité de la politique qui est revendiquée ; programmes d’échange de seringues, “ boutiques ” qui accueillent les usagers de drogues sans exiger qu’ils soient sevrés ou même testing des drogues de synthèse dans les raves et free-parties ont été ajoutés au dispositif existant au titre de la prévention du sida. Quant aux traitements de substitution, ils ont acquis le statut de traitement de la dépendance
Cliquer pour continuer la lectureDe l’usager de drogues à l’usager des services socio-sanitaires : l’action de proximité face aux logiques de services
Commentaire Sciences Sociales et Santé Volume 23, n° 1, mars 2005 À Nicole Ducros, du TIPI, qui a contribué à ma réflexion « Par quels processus un groupe d’acteurs hétéroclites parvient à redéfinir un problème public ? » s’interroge Gwenola Le Naour dans l’article consacré à la mise en œuvre de la politique publique […]
Cliquer pour continuer la lectureLettre ouverte aux Délégués de la dix-huitième session de la Commision sur les Drogues Narcotiques (CND)
En cette année où l’UNODC (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime) préside l’exécutif du programme joint des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA), nous tenons à manifester notre inquiétude quant aux efforts que font les Etats-Unis afin de contraindre l’UNODC à retirer son soutien aux échanges de seringues, à la […]
Cliquer pour continuer la lectureGood practice, good results. Maintenance treatment outcomes in France
Summary
In 2004, a public debate emerged on the misuse of, and trafficking in, prescribed drugs. Because of their positive outcomes, maintenance treatments were not officially questioned. A national evaluation showed that the decrease of 80% in fatal overdoses and of 67% in arrests for heroin use (1994-1999) were directly connected with treatment accessibility. This assessment resulted in a consensus among addiction and public health experts. These good results have not, however, been published by the mass media, and the general public still is unaware of them. Nor were the causes of these good results were not discussed among health professionals. They are not only due to the medications involved, but to good clinical practices. The first practitioners who started to prescribe maintenance treatment had followed extensive training, and were networking and building relationships of trust with their patients. Against the background of this public debate, a consensus conference on maintenance treatments organ- ized in 2004 recommended that the prescribing GPs should be better trained, and that they should be included in professional networks. Although these recommendations gave priority to the improvement of clinical practices, the authorities have decided to implement control measures over patients. These measures might make access to treatment more difficult, and they fail to sup- port the involvement of GPs and pharmacists. The effectiveness of substitution treatments could be affected.
Key Words: Maintenance treatment – Treatment accessibility – GPs training
Cliquer pour continuer la lectureLe panel citoyen « Mieux vivre à Stalingrad », L’expérience menée à Paris
« DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE ET RÉDUCTION DES RISQUES » COMMENT ASSOCIER LA POPULATION LOCALE À LA RÉSOLUTION DES PROBLÈMES D’UN QUARTIER ? 56e RENCONTRE DU CRIPS ÎLE-DE-FRANCE – 14 OCTOBRE 2004 LETTRE D’INFORMATION – N°73 DOUBLE INTERVENTION : BERNARD JOMIER ET ANNE COPPEL BERNARD JOMIER, ADJOINT AU MAIRE, CHARGÉ DE LA SANTÉ, MAIRIE DU […]
Cliquer pour continuer la lectureThe institutional and historical context of introduction of opioid replacement therapy in France, and the situation of France in this field compared to other comparable countries
Summary
The main characteristics of opioid replacement therapy in France are: 1) the large number of patients, almost 100,000 ; 2) the use of high-dose buprenorphine ; 3) about eight out of ten patients are treated by GPs. The development of opioid replacement therapy is both very recent (1995, Marketing Authorisation) and very rapid. Although cases of misuse have been observed (injection, resale on the black market), a national evaluation showed that development of these treat- ments has been accompanied by an improvement of health and social integration (80 % reduction of fatal overdoses, reduction of syringe sharing, 67% reduction of arrests for heroin use between 1994 and 1999 – see INVS, 2001). These good results are due to a large access to care and Good Clinical Practice by a majority of practitioners. On the basis of follow- up studies, about two-thirds of patients obtain a benefit from these treatments. An improvement of current results would require adaptation of the management of poorly stabilized patients, with a broader access to care, including easier access to methadone. Erratic practices must be controlled by publi- shing good clinical practice guidelines, training of practitioners and improvement of the quality of the relationship with patients.
Cliquer pour continuer la lecture« Dans quel contexte historique et institutionnel ont été mis en place les traitements de substitution en France et comment notre pays se situe-t-il par rapport aux pays comparables ? »
Conférence de consensus sur les traitements de substitution Revue Alcoologie addictologie Décembre 2004, Tome 26, supplément au n°4, pp. 17-26 En 1989, la DGS a commandé une étude sur le devenir des toxicomanes. Comment évaluer la mortalité des toxicomanes puisqu’il n’y a pas d’étude ou de recherche française? L’épidémiologue sollicité réunit les principales études […]
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