Après l’intérêt international suscité par la publication de The Safer Injecting Briefing, nous avons décidé, en 2002, à Paris, de travailler à la publication d’une version française. La rédaction de l’édition française tient compte de l’importante somme de recherches et de guides de bonnes pratiques qui se sont imposées depuis l’édition originale.
Mot clé : RÉDUCTION DES RISQUES (RDR)
Réduction des Risques liés aux usages de drogues (RDR)
Sevrage et salles d’injection : des outils complémentaires ?
Note de lecture
Swaps, n°51, 2e trimestre 2008, CRIPS Île de France et PACA
Dans un article récemment publié dans Addiction, des chercheurs canadiens montrent, en s’appuyant sur le nombre d’admissions en cure de sevrage, le caractère non incitatif de la salle de consommation de Vancouver. Anne Coppel livre pour Swaps son regard sur la pertinence et les insuffisances de cette recherche.
Cliquer pour continuer la lectureGuide pour les élus locaux / FESU / Usage de drogues, services de 1ères lignes et politiques locales
Forum Européen pour la Sécurité Urbaine (FESU), Programme Démocratie, Villes & Drogues, février 2008
Parmi les différents niveaux institutionnels, les villes sont en première ligne pour répondre au phénomène de la consommation des drogues. Les autorités locales ont la responsabilité de coordonner les actions des différents acteurs locaux impliqués dans le domaine des drogues : acteurs de la prévention, de la réduction des risques et du soin, services sociaux, associations d’auto-support et de santé communautaire,
forces de police, justice, associations de résidents, gérants de discothèques, organisateurs de soirées…
Afin d’échanger leurs pratiques concernant les réponses locales et intégrées en matière de drogues, des villes européennes, alliées à des réseaux européens de la société civile, ont créé le réseau Démocratie, Villes et Drogues (Democracy, Cities & Drugs – DC&D).
Drogues : la politique introuvable
Entretien avec Anne Coppel
Cosmopolitiques
Bien que la forte mobilisation des associations ait été à l’origine de la mise en œuvre de politiques publiques en matière de drogue, le débat public sur les drogues n’a encore jamais été ouvert. Les élus interviennent de façon pragmatique au cas par cas,alors que les partis de gauche et de droitese contentent de véhiculer la même horreur de la drogue.
Cliquer pour continuer la lectureUne salle pour se shooter propre
par Olivier Doubre Politis À Paris, des associations ont présenté un lieu où l’on peut se droguer à moindre risque. Une simple démonstration puisque de telles structures sont interdites en France, malgré leurs avantages en termes de santé publique. En plein Paris, le 19 mai, une « salle de shoot » a ouvert pendant […]
Cliquer pour continuer la lectureTraitements de substitution aux opiacés : stupéfiante manœuvre arrière / Lettre ouverte à Xavier Bertrand, Ministre de la Santé
Action 102, ACT UP PARIS Act Up-Paris et Sidaction ainsi que Anne Coppel, Michel Hautefeuille et Marc Valleur ont fait parvenir à Xavier Bertrand une lettre ouverte pour répondre à la volonté de la MILDT [1] et du ministère de l’Intérieur de classer le Subutex®, un traitement de substitution aux opiacés, comme stupéfiant. Lettre […]
Cliquer pour continuer la lectureDrogues et dommages sociaux – Revue de littérature internationale
OFDT, 456 p. Juin 2005. Si la question des risques ou des dommages sanitaires liés aux consommations de produits psychoactifs est relativement bien documentée, il n’en va pas de même pour celle des dommages sociaux associés à l’usage de drogues illicites ou à une consommation excessive d’alcool -notamment en termes d’accidentologie (hors circulation routière), […]
Cliquer pour continuer la lectureLa réduction des risques liés à l’usage de drogues, Stratégie de changement des politiques de drogues ?
La réduction des risques liée à l’usage de drogues doit-elle être considérée comme un changement de la politique des drogues ou bien n’était-elle que la version sanitaire de la politique française des drogues ? Officiellement, c’est la continuité de la politique qui est revendiquée ; programmes d’échange de seringues, “ boutiques ” qui accueillent les usagers de drogues sans exiger qu’ils soient sevrés ou même testing des drogues de synthèse dans les raves et free-parties ont été ajoutés au dispositif existant au titre de la prévention du sida. Quant aux traitements de substitution, ils ont acquis le statut de traitement de la dépendance
Cliquer pour continuer la lectureDe l’usager de drogues à l’usager des services socio-sanitaires : l’action de proximité face aux logiques de services
Commentaire Sciences Sociales et Santé Volume 23, n° 1, mars 2005 À Nicole Ducros, du TIPI, qui a contribué à ma réflexion « Par quels processus un groupe d’acteurs hétéroclites parvient à redéfinir un problème public ? » s’interroge Gwenola Le Naour dans l’article consacré à la mise en œuvre de la politique publique […]
Cliquer pour continuer la lectureLe panel citoyen « Mieux vivre à Stalingrad », L’expérience menée à Paris
« DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE ET RÉDUCTION DES RISQUES » COMMENT ASSOCIER LA POPULATION LOCALE À LA RÉSOLUTION DES PROBLÈMES D’UN QUARTIER ? 56e RENCONTRE DU CRIPS ÎLE-DE-FRANCE – 14 OCTOBRE 2004 LETTRE D’INFORMATION – N°73 DOUBLE INTERVENTION : BERNARD JOMIER ET ANNE COPPEL BERNARD JOMIER, ADJOINT AU MAIRE, CHARGÉ DE LA SANTÉ, MAIRIE DU […]
Cliquer pour continuer la lecture« Dans quel contexte historique et institutionnel ont été mis en place les traitements de substitution en France et comment notre pays se situe-t-il par rapport aux pays comparables ? »
Conférence de consensus sur les traitements de substitution Revue Alcoologie addictologie Décembre 2004, Tome 26, supplément au n°4, pp. 17-26 En 1989, la DGS a commandé une étude sur le devenir des toxicomanes. Comment évaluer la mortalité des toxicomanes puisqu’il n’y a pas d’étude ou de recherche française? L’épidémiologue sollicité réunit les principales études […]
Cliquer pour continuer la lecturedrogues : risquer une question / Michel Foucault 1984-2004
Vacarme 29 / Automne
par Anne Coppel & Olivier Doubre
Toutes les interprétations de Foucault ne se valent pas : c’est affaire, non de vérité, mais de fécondité et de stratégie. Ainsi dans le débat sur la réduction des risques en matière de toxicomanie : la dénonciation de la médecine comme contrôle social, invoquée contre ceux-là mêmes qui se confrontent aux drogues, vient pétrifier le débat qu’elle fait mine d’ouvrir. Une autre lecture est cependant possible : celle d’un philosophe qui prenait, entre tous, le risque au sérieux, et pour qui le sens d’un dispositif social n’est jamais joué a priori.
Cliquer pour continuer la lectureDes usagers de drogue parlent aux usagers / post-face : Courrier toxique
Des lettres, le journal d’ASUD en a reçu dès sa création, venant de toutes les régions de France, parfois de plus loin encore, jusqu’aux prisons de Thaïlande ; je me souviens que Jean-René Dard qui a été un des présidents d’ASUD les avaient réunies dans un classeur ; il savait qu’elles étaient précieuses, qu’elles étaient le témoin de l’écho du journal, une sorte de thermomètre, la preuve écrite que le journal ne disait pas n’importe quoi, que les lecteurs s’y reconnaissent. Ces lettres me sont familières j’ai moi-même reçu des lettres comme ça, de prison ou d’ailleurs ; ce sont des voix que j’entends, parce que ces lettres là se lisent à voix haute.
Cliquer pour continuer la lectureGlobal overview of injecting drug use and HIV infection among injecting drug users
Aceijas Carmen ; Stimson Gerry V ; Hickman Matthew ; Rhodes Tim; on behalf of the United Nations Reference Group on HIV/AIDS Prevention and Care among IDU in Developing and Transitional Countries AIDS: 19 November 2004 – Volume 18 – Issue 17 – pp 2295-2303 Epidemiology & Social Abstract Objective: To provide global estimates […]
Cliquer pour continuer la lectureIntroduction au témoignage d’Anna
Comme nombre de ces premiers pionniers, elle a sans doute quelques difficultés à se réclamer d’une « politique de santé publique » ; la politique n’est pas sa tasse de thé et son action ne se limite pas à la santé. Peu importe ; Anna se reconnaît comme militante de la réduction des risques parce qu’elle se reconnaît sur ce qui est l’essentiel pour elle ; mais il ne faut pas attendre d’elle qu’elle récite la doctrine. Elle se défie du « pourquoi ? » pour se consacrer, à une question : « comment faire ? »
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