Extrait – Livre du Professeur Pittet / Histoire d’Elliot Imbert, d’Apothicom : réduire les risques liés aux consommations de drogues

La prévention des infections donne parfois lieu à des adaptations imprévues. En France, près de Paris, au début des années 1980, Elliot Imbert, un jeune médecin ne veut pas tant soigner les gens que les empêcher de tomber malade, il aime les collaborations pluridisciplinaires. Avec les usagers, il crée l’association Apothicom dont le but est de réduire les risques liés à la consommation de drogues. En 1991, ensemble, ils imaginent la Stéribox, un kit contenant deux seringues, une ampoule d’eau stérile, deux tampons imbibés d’alcool, un préservatif, ainsi qu’un mode d’emploi.

Cliquer pour continuer la lecture

EHESP / Dossier documentaire : Démocratie en santé et Participation de l’usager

Ce dossier propose des ressources documentaires (ouvrages, rapports, articles, actes de congrès…) sur la place de l’usager que ce soit au niveau de la prise en charge de la maladie, de la construction des politiques de santé, ou bien encore, du fonctionnement des institutions sanitaires, sociales et médico-sociales. Afin de compléter cette bibliographie, d’autres ressources (sites internet, communiqués de presse, lettres d’information…) sont présentées en fin de dossier.

Cliquer pour continuer la lecture

« Limiter la casse » : une mobilisation collective qui réunit des usagers de drogues, des militants et des soignants (prescripteurs et humanitaires)

« Des toxicomanes meurent tous les jours du sida, de l’hépatite B et C, de septicémie, par suicide ou par overdoses. Ces morts peuvent être évitées ». Avec cet appel publié dans Libération et Le Monde du 19 octobre 1993, « Limiter la casse » a jeté un pavé dans la mare : la mort des toxicomanes était – et reste encore – un puissant tabou.

Cliquer pour continuer la lecture

Les archives des femmes en lutte

Note de lecture de Philippe Artières : « Le bus des femmes, livre collectif, ce sont les archives d’un agencement réussi entre des acteurs et des chercheurs, les traces de ce qui apparaît à trente ans de distance comme un petit miracle que seul le contexte de la lutte contre le sida a été capable de produire, les écrits d’une subjectivation improbable…»

Cliquer pour continuer la lecture

Covid-19 / démocratie en santé : « On a oublié ce qui a fait le succès de la réduction des risques et de la lutte contre le VIH / Sida »

Ce qui a fait le succès de la RDR et de la lutte contre le VIH/sida a été oublié. Et on le voit bien dans la gestion de l’actuelle pandémie au Covid-19.

Le gouvernement appelle à se responsabiliser mais cela ressemble plus à une injonction ou une leçon de morale en traitant la population comme des enfants indisciplinés ! Il invoque l’autorité médicale comme justification mais tout en restant autoritaire sur la gestion. On applique des sanctions sans jamais mettre à disposition tous les outils de prévention. Ce qui est exactement le contraire d’une responsabilisation individuelle et collective.

Cliquer pour continuer la lecture

TRIBUNE / L’Obs : « Donnons du cannabis médical à nos aînés qui en ont besoin pour passer la période de confinement »

Nous, associations d’usagers de cannabis à des fins thérapeutiques, médecins et travailleurs sociaux dans le champ des addictions, militants humanitaires, appelons solennellement le ministre de la Santé, Olivier Véran, le gouvernement d’Edouard Philippe et le président de la République Emmanuel Macron à rendre possible l’accès immédiat au cannabis à usage médical.

Cliquer pour continuer la lecture

Prostitution : la longue marche de la conquête des droits

En 1990 à Paris, en pleine épidémie de sida, des prostitué·e·s se mobilisent et interpellent les pouvoirs publics à travers la rédaction de cahiers qui, pour la première fois, revendiquent des droits pour les travailleur·se·s du sexe. C’est le point de départ d’une recherche-action dont les enseignements sont toujours d’actualité. À la difficulté d’affirmer des droits égaux se superpose un cadre législatif répressif qui continue de mettre en danger les prostitué·e·s en refusant de les entendre.

Cliquer pour continuer la lecture

Visioconférence / Journées “ Drogues, Genres, Villes ” : « Les oubliées de la Réduction des Risques »

Visioconférence Participative avec Anne Coppel : “ Les oubliées de la Réduction des Risques ”. Dans le cadre des Journées « Drogues, Genres, Villes » organisées à Bordeaux (Laboratoires PASSAGES et Centre Emile Durkheim, Projets DRUSEC et GONACI), voici les vidéos de la deuxième journée « Les genres des politiques urbaines de la drogue », le 21 janvier 2020.

Cliquer pour continuer la lecture

Appel de Marseille pour une autre politique des drogues

« … ce nouvel « Appel de Marseille » afin de porter haut la colère et consternation des professionnels et des acteurs de la société civile. La répression n’a jamais fonctionné. L’interdit n’a aucun effet bénéfique, ni sur les consommations qui augmentent et sont de plus en plus précoces, ni sur le trafic, qui connaît un accroissement exponentiel en France et implique de plus en plus de mineurs…» 

Cliquer pour continuer la lecture

Elliot IMBERT / « Stéribox® story »

Anne Coppel revient avec Elliot Imbert sur l’histoire du premier kit français d’injection à moindre risques.

« J’ai connu Elliot Imbert en 1989. Médecin généraliste au centre de santé municipal d’Ivry, il faisait alors la tournée des pharmaciens de sa ville en leur demandant de donner un message et un tampon d’alcool en délivrant des seringues. Il faisait partie de ceux qui ont spontanément fait de la réduction des risques avant même d’avoir les mots pour le dire. Une histoire exemplaire, celle du Stéribox® , commence. »

Cliquer pour continuer la lecture

Interview / Libération / Anne Coppel & Michel Kokoreff : « Prendre les usagers de drogue pour des fous ou des suicidaires est un contresens »

Dans leur ouvrage, les sociologues retracent l’histoire de l’héroïne et de ses consommateurs en France. De la culture pop des années 60 à aujourd’hui, ils soulignent l’inefficacité de la répression, rappellent l’hécatombe invisible qu’elle a provoquée et pointent la prééminence actuelle des drogues de la performance et des stimulants.

Près de 700 pages pour révéler une histoire cachée, celle de l’héroïne en France, qui a pourtant provoqué une hécatombe d’au moins 50 000 morts. Dans la Catastrophe invisible, histoire sociale de l’héroïne (Editions Amsterdam), un groupe de chercheurs, réuni autour des sociologues Anne Coppel, Michel Kokoreff et Michel Peraldi, fait le récit de quarante ans d’héroïne en France.

Cliquer pour continuer la lecture

LIVRE / LA CATASTROPHE INVISIBLE – Histoire sociale de l’héroïne (France, années 1950-2000)

L’ambition de ce livre est de donner de la profondeur historique à la catastrophe sanitaire et sociale que fut l’héroïne, à sa répression, aux dynamiques et cycles de sa consommation et de son trafic. Il raconte cette histoire dans ses multiples dimensions, sociale et économique, culturelle et urbaine, politique et géopolitique, en privilégiant le point de vue de ceux qui ont été ses acteurs ou témoins. Plus généralement, il prend l’héroïne comme analyseur, pour saisir ce que les drogues font à la société.

Cliquer pour continuer la lecture

La revue de l’infirmière : «​ Patients et soignants dans la prise en charge des addictions »

​Depuis les années 1980, la réduction des risques et des dommages est un enjeu de santé publique en ce qui concerne les addictions. Un nouveau regard a été posé sur les usagers de drogue, qui, patients comme les autres, sont acteurs de leur santé. L’alliance thérapeutique avec le soignant est alors essentielle.

Cliquer pour continuer la lecture

Préface / Livre : « Psychotropes, prévention et réduction des risques » de Imaine Sahed et Antony Chaufton (dir.)

« Psychotropes & Société », les travaux regroupés ici s’inscrivent dans une longue tradition et les publications sont nombreuses qui pourraient être regroupées sous ce titre. Mais si, dès les années 1970, la plupart des experts reconnaissent le lien étroit que nouent les usages de psychotropes et le contexte social de l’usage, l’ambition de comprendre pour agir est relativement récente.

Cliquer pour continuer la lecture