Harm Reduction Journal / S. Perrin & A. Coppel : Women, gender and drugs : between research and action

This article is part of HRJ’s special issue on harm reduction research in the francophone context and specifically the Harm Reduction Network (HARENE). After highlighting the history and current context of harm reduction for women in France, we present the results of four research studies addressing the links between gender and drugs which were presented in the book Espaces genrés des drogues. Parcours dans la fête, l’intimité et la réduction des risques (« Gendered Spaces of Drugs. A journey of intimacy, party and harm reduction »).

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LIVRE COLLECTIF / CONTRIBUTION : « Espaces genrés des drogues, Parcours dans l’intimité, la fête et la réduction des risques »

Les perceptions des drogues et des problèmes qui y sont associés sont biaisées en faveur d’une représentation androcentrée et cis-hétéronomée. Ces représentations sont partagées et parfois amplifiées par les politiques publiques de lutte contre les stupéfiants, les pratiques ordinaires de la police ou encore les professionnel·le·s en charge de la prévention et de la réduction des risques. Traversant plusieurs contextes sociaux, une diversité de lieux et de villes, ce livre contribue à rendre visibles les pratiques, leurs significations ainsi que les luttes et rapports sociaux de pouvoir qui les accompagnent.

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Visioconférence / Journées “ Drogues, Genres, Villes ” : « Les oubliées de la Réduction des Risques »

Visioconférence Participative avec Anne Coppel : “ Les oubliées de la Réduction des Risques ”. Dans le cadre des Journées « Drogues, Genres, Villes » organisées à Bordeaux (Laboratoires PASSAGES et Centre Emile Durkheim, Projets DRUSEC et GONACI), voici les vidéos de la deuxième journée « Les genres des politiques urbaines de la drogue », le 21 janvier 2020.

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Préface / Livre – Alessandro Stella : « L’herbe du diable ou la chair des dieux ? »

Le peyotl, appelé « la chair des dieux » par les peuples indigènes mexicains, est une plante psychotrope emblématique, employée entre autres pour soigner et consommée durant les fêtes. Mais les colonisateurs européens et missionnaires chrétiens qui n’y virent qu’une plante « maléfique », la rebaptisèrent « herbe du diable » et prononcèrent son interdiction. Cependant, malgré l’interdit et la répression, le peyotl continua d’être consommé durant la période coloniale et jusqu’à nos jours.

Anne Coppel préface ce livre d’Alessandro Stella questionnant les usages de psychotropes et leur prohibition, la « guerre à la drogue » comme guerre aux « drogués », l’histoire d’une guerre « morale » contre les minorités racisées. 

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Préface / Livre : « Psychotropes, prévention et réduction des risques » de Imaine Sahed et Antony Chaufton (dir.)

« Psychotropes & Société », les travaux regroupés ici s’inscrivent dans une longue tradition et les publications sont nombreuses qui pourraient être regroupées sous ce titre. Mais si, dès les années 1970, la plupart des experts reconnaissent le lien étroit que nouent les usages de psychotropes et le contexte social de l’usage, l’ambition de comprendre pour agir est relativement récente.

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Nouvelles drogues de synthèse : vers la fin de la guerre à la drogue ?

Par Anne Frintz L’Hebdo, Radio France International (RFI) Les nouvelles drogues de synthèse désignent des substances psychoactives qui imitent les effets des drogues illicites « traditionnelles ». Entre 2008 et 2015, près de 400 nouveaux produits de synthèse (NPS) ont été répertoriés en Europe, 176 en France, alors même que leur consommation n’est pas proportionnelle à cette […]

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Drogue et banlieues : une histoire encore méconnue ( France, années 1970 – 1980 )

Commentaire – par Didier Touzeau : « Pour avoir vécu cette période je crois qu’il ne faut pas sous estimer dans la « contamination » de la banlieue le contexte répressif de l’époque et l’illusion partagée (à gauche comme à droite) que la drogue serait éradiquée par l’interdiction. (…) Les banlieues furent des terrains privilégiés de l’épidémie […]

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Préface / Livre : Drogues store – dictionnaire (Arnaud Aubron)

Un dictionnaire est une entreprise ambitieuse : il faut d’abord recenser toutes les histoires qui voyagent avec les drogues – et il y en a ! Des histoires que tout le monde connaît, des histoires que l’on ne sait pas que l’on connaît parce qu’elles voyagent toutes seules, dans la bouffée du joint ; des histoires secrètes ou tombées dans l’oubli – et des mensonges fabriqués de toutes pièces, pour nous faire peur…

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Une esthétique de l’existence

par Anne Coppel & Olivier Doubre Publiée dans Vacarme 55, printemps 2011, pp. 70-71. « Il y a eu un véritable processus de libération au début des années 1970. Ce processus fut très bénéfique, tant en ce qui concerne la situation qu’en ce qui concerne les mentalités, mais la situation ne s’est pas définitivement stabilisée. […] Et je crois que […]

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« Extases collectives : un messianisme démocratique »

1964, l’autocar des Merry Prankers, bariolé d’une jungle de mandalas phosphorescents, bardé de hauts-parleurs, d’amplificateurs, de matériel sono flambant neuf s’embarque pour le Grand Voyage, qui d’Ouest en Est traverse l’Amérique pour revenir à son point de départ, la Californie. Deux ans après, le quartier Haight-Ashbury à San Francisco est pris d’une furie collective, des dizaines de milliers de jeunes affluent de tous les États-Unis. Ils sont étudiants ou bien, telle la croisade des enfants du Moyen-Âge, ont quitté leur famille pour vivre « the summer of love ».

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La double face d’Olive, le psy des toxicos !

Article publié sur Asud Journal, n°49

Olievenstein s’est opposé bec et ongle à la réduction des risques et pourtant, « le psy des toxicos », « Olive » pour les intimes, a longtemps été le protecteur officiel des toxicomanes, s’élevant aussi bien contre la répression que contre « la médicalisation ». C’est d’ailleurs là où le bât blesse, où nous avons besoin de comprendre notre propre histoire. Des générations d’usagers se sont succédé à Marmottan, le centre de cure qu’il a créé, et nombreux ont été ceux qui ont vu en lui un allié, y compris dans la réduction des risques.

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Faire la fête : rite de passage, mode de vie ou échappatoire ?

Le courrier des addictions, n°3 Vol 10, septembre 2008

Les débordements en tous genres des « jeunes », des charivari d’autrefois, aux teufs d’aujourd’hui, en passant par les excès des Sioux, les violences des Blousons Noirs, les défonces des Hells Angels, ou de certains night-clubeurs ou teufers de nos week-ends, ont toujours suscité peurs, fantasmes, rejets. Et suscité diverses et divergentes explications et analyses, compréhension parfois, répressions souvent… Mais il faut bien que jeunesse se passe, elle qui s’est fait définitivement son trou comme une catégorie sociale autonome. Et c’est en son sein que la consommation de drogues illicites, comportement déviant plutôt que délinquant, est devenue un des symptômes de « la crise d’adolescence ». Le concept de « comportement à risque », qui s’est imposé au cours des années 1990, en a rendu plus rigoureux les contours. Concept épidémiologique qui se veut purement objectif, justifié par les indicateurs quantitatifs de la santé publique, il comporte différents « paragraphes », « les comportements à risque ». Avec lui, le discours n’est plus seulement moral : il se veut fondé par la science, celle des chiffres et des neurotransmetteurs. Mais au-delà de la connaissance, scientifique ou non, du phénomène, reste « la vraie réalité » de la fête et de ses enjeux : en l’absence de perspective d’intégration, elle n’est pas seulement un lieu et un espace-temps pour se « vider la tête », un défouloir nécessaire face aux pressions sociales. Elle peut devenir un mode de vie qui s’affirme comme alternatif. Les logiques de dissidence s’affrontent à celles d’intégration. Redoubler les processus d’exclusion ou favoriser l’intégration des jeunes, tels sont les enjeux de la réaction sociale face aux pratiques festives. (R.A.)

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Consommation de stimulants et jeunes des cités – Nouvelles représentations, nouvelles pratiques

Actualité et dossier en santé publique (ADSP),
Revue trimestrielle du Haut Conseil
 de la santé publique, n°59

Que sait-on de la consommation de stimulants, notamment de la cocaïne, dans les cités ?

Une enquête, auprès de jeunes de la banlieue parisienne, vient documenter le sujet et donne des pistes pour les actions de prévention des risques à mener.

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