Anne LOVELL & Isabelle FERONI –
Qu’est que l’auto-support ?
Face au sida, des usagers de drogues se regroupent pour protéger leur santé et faire reconnaître leurs droits :
« Késako ? » Fabrice OLIVET – 2013
Anne Coppel et Alessandro Stella
« Le premier Junkie Bond fut formé en 1980 à Rotterdam. Sa formation fut l’étincelle qui déclencha la constitution d’organisations similaires dans presque toutes les villes hollandaises, qui surent s’imposer comme interlocuteurs incontournables du gouvernement pour mettre en place les politiques publiques en matière de drogues. »
Un développement d’abord européen …
ASUD s’inscrit d’abord dans un réseau européen (« European Interest Group of Drug Users » ou E.I.G.D.U.) créé en 1990 qui s’est développé avec la Réduction des risques. L’auto-support des usagers est reconnu dans la conférence de lutte contre le sida d’Amsterdam en 1992.
Abdallah Toufik – 1992
« Il a fallu attendre la Conférence d’Amsterdam pour que l’auto-support soit reconnu et trouve sa place parmi les outils de réduction des risques de transmission du VIH (…) »
« We are people from around the world who use drugs. We are people who have been marginalised and discriminated against; we have been killed, harmed unnecessarily, put in jail, depicted as evil, and stereotyped as dangerous and disposable. Now it is time to raise our voices as citizens, establish our rights and the right to be our own spokespersons, striving for self-representation and self-empowerment. »
Statement by The International Activists who use drugs 30 April 2006, Vancouver, Canada
Extrait d’ouvrage : Usagers de drogue ou patients ?, Chapitre 22, Peut-on civiliser les drogues ?
3.3. Outreach, travail de proximité
Lire sur drugtext
Article : L’outreach, l’art difficile de toucher les exclus, Peddro, UNESCO et ONU-Sida, décembre 2000
Extrait d’ouvrage : Chicago ou la naissance de l’outreach, Chapitre 7, op.cit. 2002
Extrait d’ouvrage : Arcades, une action communautaire en Seine-Saint-Denis, Chapitre 10, op.cit.
Power point : Depuis les précurseurs à l’action de proximité en France.
3.4. Fumer, injecter, sniffer, gober, les outils de la consommation à moindres risques
L’injection à moindre risque : Risques infectieux, risques particuliers. Nouvelles données, nouveaux outils, Apothicom, 26 janv. 2015.
Les salles de consommation, toute l’actualité, Plateforme de RdR
Le snif à moindre risque, et tous les flyers, voir le site de Techno+
L’information interactive sur tous les usages actuels, voir le site de Psychoactif.
3.5. Counselling, accueil de jour ou de nuit, les pratiques de l’alliance
Article : Les pratiques de médiation au cœur de la réduction des risques, ACTAL, décembre 2013.
Préface : Introduction au témoignage d’Anna Fradet, éducatrice responsable du premier Sleep-in, Chez moi, on ne crache pas par terre, L’Esprit frappeur, 2004.
3.6. Prévention, soins, et réduction des risques des outils complémentaires
Article : « De la prévention aux soins, une nouvelle approche de l’usage de drogues », Peddro, Unesco-Union Européenne – Onusida, décembre 2001.
Article : Sevrage et salle d’injection, des outils complémentaires, SWAPS, n°51, 2008.
Article : Note sur l’éducation à la santé et priorité de prévention ; objectifs à long terme / objectifs à court terme , THS, décembre 2003.
L’information inter-active : un outil indispensable
Act up, ASUD, Techno+, Psychoactif, SOS Hépatites, Principe Actif, CIRC : diversité des usages, diversité des associations
