Depuis les années 1980, la réduction des risques et des dommages est un enjeu de santé publique en ce qui concerne les addictions. Un nouveau regard a été posé sur les usagers de drogue, qui, patients comme les autres, sont acteurs de leur santé. L’alliance thérapeutique avec le soignant est alors essentielle.
Cliquer pour continuer la lectureDocuments : Thème : Usages de drogues
SÉLECTION D’ARTICLES
HOMMAGE / Pierre Ouin / Bloody : « Un héros junky à l’héroïne »
J’ai découvert Bloodi par hasard, un jour où je traînais dans une librairie parallèle. C’était en 1984, et Bloodi faisait la couverture de Viper, un journal de BD, avec en titre « 1984, année de gerbe ! ». C’était tout à fait ce que je ressentais.
Cliquer pour continuer la lectureRevue Chimères : « Heureusement qu’il y a l’herbe ! » *
Christiane Rochefort ne fait pas partie du « peuple de l’herbe », et pourtant j’ai lu « Archaos » avec la certitude que nous vivions les mêmes temps déraisonnables. À l’époque, je dévorais Philipe K. Dick et la science-fiction américaine qui faisait écho aux planètes étranges que j’explorais, et je n’aurais pas pensé à lire Christiane Rochefort, même si je l’avais toujours considérée comme une sœur avec laquelle je partageais la même façon de vivre ma condition de femme (de jeune fille !) des années soixante.
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Cliquer pour continuer la lectureTémoignage / Pat O’Hare : « Petite histoire de la réduction des risques, de l’initiative locale à la problématique globale »
Pour les usagers de drogues stigmatisés, marginalisés et privés du droit fondamental à la santé, leur vie en dépend. De l’expérience de Liverpool dans les années 80 à l’association internationale d’usagers Inpud.
Cliquer pour continuer la lectureLettre & soutiens : ASUD s’adresse aux pouvoirs publics sur la base du nouveau rapport de la Commission Globale
Lettre d’ASUD aux responsables politiques accompagnant la sortie du rapport « La guerre aux drogues face au VIH/sida. Comment la criminalisation de l’usage de drogues aggrave la pandémie mondiale », de la Commission globale pour la politique des drogues. Soutenue par une trentaine de représentants de la société civile).
Cliquer pour continuer la lecturePréface / Livre : Drogues store – dictionnaire (Arnaud Aubron)
Un dictionnaire est une entreprise ambitieuse : il faut d’abord recenser toutes les histoires qui voyagent avec les drogues – et il y en a ! Des histoires que tout le monde connaît, des histoires que l’on ne sait pas que l’on connaît parce qu’elles voyagent toutes seules, dans la bouffée du joint ; des histoires secrètes ou tombées dans l’oubli – et des mensonges fabriqués de toutes pièces, pour nous faire peur…
Cliquer pour continuer la lecture« Extases collectives : un messianisme démocratique »
1964, l’autocar des Merry Prankers, bariolé d’une jungle de mandalas phosphorescents, bardé de hauts-parleurs, d’amplificateurs, de matériel sono flambant neuf s’embarque pour le Grand Voyage, qui d’Ouest en Est traverse l’Amérique pour revenir à son point de départ, la Californie. Deux ans après, le quartier Haight-Ashbury à San Francisco est pris d’une furie collective, des dizaines de milliers de jeunes affluent de tous les États-Unis. Ils sont étudiants ou bien, telle la croisade des enfants du Moyen-Âge, ont quitté leur famille pour vivre « the summer of love ».
Cliquer pour continuer la lecturePosition de l’IHRA : Qu’est-ce que la réduction des risques et des méfaits ?
Cette courte déclaration de l’IHRA définie les principales caractéristiques de la réduction des méfaits. Elle est conçue afin d’être applicable à toutes les drogues psychoactives incluant également les médicaments prescrits, les drogues contrôlées l’alcool et le tabac. Les méthodes d’intervention en réduction des méfaits peuvent varier d’une substance à l’autre.
Cliquer pour continuer la lectureLa drogue, objet sociologique non identifié
à propos de Henri Bergeron, Sociologie de la drogue La Revue Internationale des Livres et des Idées. La recherche sociologique sur les drogues reste en France un domaine en friche. L’ouvrage d’Henri Bergeron présente l’intérêt d’introduire aux recherches fondatrices menées ailleurs sur la question, particulièrement dans le monde anglophone. Mais peut-on comprendre ces recherches et […]
Cliquer pour continuer la lectureEntre les lignes, recherches anthropologiques sur l’usage
Samuel Friedman est d’abord à l’origine du développement de l’autosupport en ayant montré, avec Don Des Jarlais, que le message de prévention se transmet d’usager à usager. Les associations d’usagers, expliqua-t-il, permettraient de relayer l’information, comme le faisaient déjà les associations d’homosexuels. La prévention du sida pouvait être fondée sur le même principe pour tous […]
Cliquer pour continuer la lectureFaire la fête : rite de passage, mode de vie ou échappatoire ?
Le courrier des addictions, n°3 Vol 10, septembre 2008
Les débordements en tous genres des « jeunes », des charivari d’autrefois, aux teufs d’aujourd’hui, en passant par les excès des Sioux, les violences des Blousons Noirs, les défonces des Hells Angels, ou de certains night-clubeurs ou teufers de nos week-ends, ont toujours suscité peurs, fantasmes, rejets. Et suscité diverses et divergentes explications et analyses, compréhension parfois, répressions souvent… Mais il faut bien que jeunesse se passe, elle qui s’est fait définitivement son trou comme une catégorie sociale autonome. Et c’est en son sein que la consommation de drogues illicites, comportement déviant plutôt que délinquant, est devenue un des symptômes de « la crise d’adolescence ». Le concept de « comportement à risque », qui s’est imposé au cours des années 1990, en a rendu plus rigoureux les contours. Concept épidémiologique qui se veut purement objectif, justifié par les indicateurs quantitatifs de la santé publique, il comporte différents « paragraphes », « les comportements à risque ». Avec lui, le discours n’est plus seulement moral : il se veut fondé par la science, celle des chiffres et des neurotransmetteurs. Mais au-delà de la connaissance, scientifique ou non, du phénomène, reste « la vraie réalité » de la fête et de ses enjeux : en l’absence de perspective d’intégration, elle n’est pas seulement un lieu et un espace-temps pour se « vider la tête », un défouloir nécessaire face aux pressions sociales. Elle peut devenir un mode de vie qui s’affirme comme alternatif. Les logiques de dissidence s’affrontent à celles d’intégration. Redoubler les processus d’exclusion ou favoriser l’intégration des jeunes, tels sont les enjeux de la réaction sociale face aux pratiques festives. (R.A.)
Cliquer pour continuer la lectureConsommation de stimulants et jeunes des cités – Nouvelles représentations, nouvelles pratiques
Actualité et dossier en santé publique (ADSP),
Revue trimestrielle du Haut Conseil
de la santé publique, n°59
Que sait-on de la consommation de stimulants, notamment de la cocaïne, dans les cités ?
Une enquête, auprès de jeunes de la banlieue parisienne, vient documenter le sujet et donne des pistes pour les actions de prévention des risques à mener.
Cliquer pour continuer la lectureEnquête exploratoire portant sur la consommation de stimulants auprès des jeunes habitants des cités de la région parisienne
LE CONTEXTE DE L’ENQUÊTE
En 2005, la Direction Générale de la Santé a commandité une étude visant à explorer les modalités de consommation de stimulants par des jeunes âgés de 16 à 25 ans et habitant dans les cités de la région parisienne. La nécessité de cette enquête exploratoire repose sur plusieurs constats, présentés ci-dessous.
Cliquer pour continuer la lectureEGUZKILORE / Maria Luisa CESONI : « Les politiques en matière de consommation de drogues illicites à l’ère de la mondialisation »
Les drogues semblent représenter un cas précoce de mondialisation. Le cadre juridique global a engendré des effets économiques et logistiques. Les droits des consommateurs de drogues sont limités dans deux domaines fondamentaux : juridique et socio-économique. Le fait de pénaliser l’usage solitaire et volontaire par une personne majeure porte atteinte à plusieurs libertés fondamentales. Les politiques de réduction des risques, qui apparaissent après la diffusion du SIDA, viennent changer en partie cette situation.
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