Tribunes / Libération Serge HEFEZ*, Face à la toxicomanie, le «système de soins français » s’est construit sur une série de ruptures (rupture avec le social, rupture avec le médical, rupture avec le judiciaire) qui sont aujourd’hui lourdes de conséquences. Les années 70 ont été marquées par une formidable effervescence de groupes, mouvements, comités d’action […]
Cliquer pour continuer la lectureMot clé : LUTTE CONTRE LE SIDA
Veil dope la lutte contre le sida chez les toxicomanes
François DEVINAT Premier objectif du ministère de la Santé: rendre plus accessibles les seringues neuves, afin d’empêcher la transmission du virus. Les pharmaciens ne seront ainsi plus les seuls à les distribuer. Et six cents place de distribution de méthadone ont été ajoutées au millier annoncé en septembre dernier. Détail du plan. Simone Veil, mère […]
Cliquer pour continuer la lectureDrogues, Toxicomanie et Action humanitaire
Médecine Humanitaire, Lebas J.- Veber F. – Brücker G. (Dir.)
Chapitre 8, Bertrand LEBEAU, Anne COPPEL
Médecine-Sciences (Coll.), éd. Flammarion, 1994, pp. 55-58
À première vue, il peut sembler paradoxal de consacrer un chapitre d’un traité de médecine humanitaire à la réduction des risques en matière de drogues. Pourtant rien n’illustre mieux les rapports entre santé publique, droits de l’homme et devoir d’ingérence humanitaire que la réduction des risques. Partout ce nouveau paradigme de prévention et de soins aux usagers de drogues a été et reste un combat malgré l’accumulation, chaque jour plus convaincante, des résultats obtenus. Au centre de ce modèle: le concept de vulnérabilité (1). Ce sont les populations les plus vulnérables, usagers de drogues, prostitué( e )s, prisonniers, SDF, minorités ethniques qui sont devenues, partout dans le monde, les premières victimes des nouveaux fléaux sanitaires : virus des hépatites, VIH, tuberculose, etc. De ce point de vue, les usagers de drogues, et plus précisément ceux qui les consomment par voie injectable (2), sont dans une situation particulièrement critique : criminalisés, socialement marginalisés, ils ont été et continuent largement à être les sacrifiés de la prévention et du soin. Le lourd. tribut qu’ils paient au SIDA en témoigne tragiquement.
Cliquer pour continuer la lectureDrogue et sida : les toxicos à demi-mots
Eric FAVEREAU États généraux : Ils étaient invités « à envahir l’espace public » ce week-end aux Etats généraux drogue et sida. Mais leur parole fut dificile : « La galère c’est pendant la drogue, mais aussi après. » Simone Veil ministre des Affaires sociales est venue hier aux États généraux drogue et sida, à […]
Cliquer pour continuer la lectureExemple du débat français
Cahiers médico-sociaux n°38, 1994, pp. 143-152 Résumé L’auteur nous montre a travers l’analyse de la situation française tant du point de vue historique qu’actuel comment la politique de réduction des risques peut s’avérer extrêmement difficile à mettre en œuvre. En France domine une représentation des toxicomanes où alternent délinquance et modèle psychanalytique ne laissant pas […]
Cliquer pour continuer la lecturePeut-on soigner les toxicomanes ? Les enseignements de l’histoire
Toxicomanie, Hépatite, Sida Jean Marie Guffens (sous la direction de) Éd. Les Empêcheurs de tourner en rond, 1994, pp. 43-48. CLIQUEZ ICI POUR VOIR LE SOMMAIRE DU THS n°1 Des années 1880 où les médecins diagnostiquent une nouvelle maladie, «morphinisme» puis « morphinomanie » au début du XXe siècle, différents traitements sont expérimentés, tout […]
Cliquer pour continuer la lectureStratégies collectives et prévention de l’infection par le VIH chez les toxicomanes
en résumé :
En matière de toxicomanie, la politique de hié- rarchisation des risques, plaçant la prévention du sida comme objectif prioritaire, paraît aujourd’hui incontournable même si l’objectif de désin- toxication doit être poursuivi avec un élar- gissement de l’offre de soins. Plusieurs études indiquent que les toxicomanes modifient leurs comportements face à l’épidémie, qu’il s’agisse de l’usage de drogues ou de sexualité, principalement grâce aux groupes de pairs. Les stratégies collectives peuvent être regroupées en deux catégories : les actions portant sur les déter- minants ou les conditions dans lesquelles la drogue est utilisée (accès au matériel d’injection, prescription de produits de substitution) ; les actions collectives menées au sein des groupes de toxicomanes par des membres de ces groupes (système de relais et d’entraide sur le modèle des organisations homosexuelles). Pour ces deux catégories un certain nombre d’expériences, en France et à l’étranger, sont présentées. L’efficacité de la politique de réduction des risques reste à évaluer. Même si la plupart des expériences ont prouvé leur utilité dans le cadre de la prévention du sida, aucune d’entre elles ne peut prétendre à elle seule contrôler l’épidémie. De nombreux obstacles demeurent pour développer cette nouvelle conception de l’intervention auprès des toxicomanes.
Tract de Limiter la casse
Présentation du collectif inter-associatif dans le livre : Peut-on civiliser les drogues ? (annexes) POUR VOIR LE TRACT CLIQUEZ ICI TEXTE : Des toxicomanes meurent chaque jour du sida, d’hépatite B et C, de septicémie, par suicide ou par overdose. Ces morts peuvent être évitées. C’est ce qu’on appelle « la réduction des risques ». Limiter la […]
Cliquer pour continuer la lectureDrogues : état d’urgence
Point de vue – KOUCHNER BERNARD, ancien ministre de la Santé SUR certains sujets, la France fait l’autruche, tête sous l’aile, et n’écoute pas ce qui se dit ailleurs! Il en va ainsi de la toxicomanie: drogues douces et drogues dures confondues. Concernant les premières, le tribunal de Valenciennes a fait preuve, le 28 septembre, […]
Cliquer pour continuer la lectureLe Conseil national du sida plaide pour une politique de « réduction des risques »
Franck Nouchi, Le Monde « LE DÉBAT SUR LA POLITIQUE FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LA TOXICOMANIE » Édouard Balladur a révélé, mardi 21 septembre, au cours d’une conférence de presse, les grandes lignes du programme de lutte contre la drogue que son gouvernement entend mettre en oeuvre. Il a en particulier indiqué qu’une commission, […]
Cliquer pour continuer la lectureRéduction des risques : de la seringue à la sexualité
La conférence au pied du mur, Berlin 7-11 juin 1993 Le Journal du Sida, n°54-55, sept.-oct. 1993, pp. 82-86. La baisse de l’incidence du VIH chez les toxicomanes, relevée dans plusieurs villes, prouve que la politique de réduction du risque est efficace. Raison de plus pour développer l’effort en la matière, en n’oubliant pas […]
Cliquer pour continuer la lecturePrévention du sida auprès des toxicomanes : l’heure des bilans.
De retour de Berlin La prévention est-elle efficace ? Concernant les toxicomanes, les travaux présentés lors de la XIème Conférence Internationale ne permettent plus d’en douter : les toxicomanes ont majoritairement changé de comportement et ce changement est suffisant pour infléchir l’évolution de l’épidémie. Nombre de villes enregistrent aujourd’hui une stabilisation voire un recul de […]
Cliquer pour continuer la lectureLe collectif « Limiter la casse » : Présentation et histoire en annexe de Peut-on civiliser les drogues ?
EN COMPLÉMENT : Texte d’Anne Coppel dans Asud Journal, publié en décembre 2020 Histoire et présentation en annexe du livre : Peut-on civiliser les drogues ? (2002) La première réunion de Limiter la casse s’est tenue le 25 mars 1993 à Paris. Neuf associations avaient été invitées, mais ce collectif était d’abord un collectif […]
Cliquer pour continuer la lectureEntre guerre à la drogue et légalisation : la réduction des risques
Anne Coppel, Tribunes / Libération Co-signataires : Bertrand Lebeau (Médecins du Monde), François-Xavier Colle (psychologue, spécialiste en toxicomanie), Patrick Aeberhard (Médecins du Monde) Jean Carpentier (Président du Réseau des Professionnels d’Ile de France pour les Soins aux Usagers de Drogue Texte repris dans « Face à la drogue : quelle politique ? » Chantal […]
Cliquer pour continuer la lectureLes réseaux d’échanges sexuels et de circulation de l’information en matière de sexualité dans les quartiers à risque
Premier chapitre de la recherche :
« Réseaux de sociabilité et pratiques sexuelles des jeunes des quartiers déshérités en banlieue parisienne »,
GRASS laboratoire CNRS pour l’ANRS, en coll. avec P. BOUHNIK et N. BOULLENGER
Résumé : L’objectif de la recherche est de décrire les pratiques affectivo-sexuelles et la gestion du risque Sida des jeunes proches du risque dans des quartiers caractérisés par la présence d’usagers de drogues dans les sociabilités du site. Il s’agit de quartiers ou cités des villes suivantes : St Denis, Gennevilliers, Aulnay, Corbeil, Blanc-Mesnil. La proximité au risque est définie ici par la connaissance dans son environnement proche de toxicomanes I.V. et de personnes contaminées. Dans chacun de ces quartiers, on a procédé à une identification des réseaux de sociabilité au niveau micro-local. La descrition porte sur les lieux de rencontre entre sexe (boites, cafés, école, activités sportives ou culturelle ), les critères du choix du partenaires (appartenance ou non à des réseaux d’inter-connaissance), les modes de relations affectivo-sexuelles (multipartenariat, fidélité ou fidélités successives), l’évaluation personnelle du risque, les règles de communication (ce qui peut être dit, ce qui doit être tu), les pratiques de changement, la perception et l’usage du préservatif en fonction du statut de la relation.
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